BANSHEE - CRÉE PAR JONATHAN TROPPER ET DAVID SCHICKLER - ETATS-UNIS - CINEMAX - TOUS LES VENDREDIS A PARTIR DU 11 JANVIER
En ce de début
d’année, Cinemax (filiale d’HBO) nous offre sa nouvelle série Banshee. Un gros coup pour la chaîne, puisqu’il
s’agit de la première série mainstream qu’elle produit à 100%, les autres étant
des co-productions internationales ou des séries érotiques touchant un public restreint
tard le soir. Bref, avec Banshee, Cinemax poursuit sa politique d’expansion de
son offre en séries originales, dans un filon qui la différencie d’HBO :
la série d’action.
La série est créée par Jonathan Tropper et David Schickler,
deux noms quasi-inconnus, leur page IMDb est vide, mais surtout, on retrouve
Alan Ball en producteur, le créateur de True
Blood et Six Feet Under. On
retrouve quasiment rien du style Alan Ball dans les sujets explorées par la
série, celui-ci n’a donc probablement pas été impliqué dans le processus de
création de la série. Si vous souhaitez retrouver le style de True Blood par exemple, ce n’est pas la
série qu’il vous faut c’est certain.
L’action de
Banshee se situe dans une petite ville de Pennsylvanie, en territoire Amish (ce
qui est intéressant, mais pas très exploité pour l’instant), où un ancien
détenu va se faire passer pour le nouveau sheriff et poursuivre son activité
criminelle, tandis que des gangsters qu’il a trahit dans le passé tentent de le
retrouver (gangsters avec un accent est-européen, parce que, visiblement, c’est
comme ça que les gangsters parlent, non ?). Le rôle principal de Lucas
Hood est joué par Antony Starr, et celui-ci malheureusement manque de charisme
pour porter le personnage, son visage semble figé sur les gros plans. Hood a un
passé à Banshee, puisque c’est là que vit Carrie, son ancienne partenaire et
amoureuse, qui a depuis refait sa vie avec un autre homme, a changé de nom et a
fondé une famille (comment cette situation va évoluer ? ça semble assez
évident).
Sinon le pilot
alterne scènes de baston et scènes de sexes, avec quelques dialogues par ci par
là, ce n’est pas une série vraiment cérébrale, on ne s’arrête pas pour
discuter, on ne ressent pas le même type de tension que devant Justified par exemple (autre série qui
dépeint l’amérique « profonde », la comparaison s’arrête là). La
violence et le sexe ne sont pas traités avec le même sens du second degré et de
la parodie qui me font adorer True Blood,
le tout se prend un peu trop au sérieux, un peu trop gratuit, pourtant il y a
quelques moments qui font rire, involontairement, c’est le problème.
Bref, on a
envie de voir comment tout ça va évoluer, mais ce pilot ne m’a pas pleinement
satisfait (les promos pour la série nous promettaient quelque chose de beaucoup
plus explosif et visuellement intéressant). Il faudra faire le bilan au bout
des 10 épisodes.
NOTE :
5/10.
Je te trouve assez indulgent pour ce qui est de la note mais oui, c'est pas très glorieux. C'est en plus de ça plutôt moche (la faute au tournage en numérique bien évidemment) et puis la série va beaucoup trop vite. J'aurais préféré qu'il arrive à Banshee à la fin de ce premier épisode et que l'on nous réserve en guise de cliffangher les morts dans le bar.
RépondreSupprimerJe viens de commencer mon blog, je voulais pas trop être méchant ! Non mais je pense que la série a le potentiel de s'améliorer, même si ça sera jamais exceptionnel, d'où la note, pile à la moyenne. Après au niveau du rythme, c'est vrai que ça va vite, mais il faut aussi que l'épisode mette en place le cadre de la série, et présente les enjeux (c'est le principe d'un pilot), donc il faut bien qu'on voit Banshee et le personnage devenir sheriff. Peut-être que le pilot aurait dû être plus long, à la limite.
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