1600 PENN - CRÉE PAR JOSH GAD ET JON LOVETT - ETATS-UNIS - NBC - TOUS LES JEUDIS A PARTIR DU 10 JANVIER
La
mi-saison a débuté, déjà, on s’est pas remis des bides de la rentrée que les
networks nous en remettent une couche. Poursuivant sa stratégie de diffusion de
pilots après des programmes à grosses audiences pour promouvoir ses séries, NBC
a diffusé celui de 1600 Penn après la première soirée de la finale de The Voice la semaine dernière.
Malheureusement pour eux, ce fut un échec, avec seulement 6,8 millions de
téléspectateurs contre 13,3 millions pour le programme précédent. Plus inquiétant,
en janvier la série intégrera sa case habituelle du jeudi à 21h30, à la suite The Office qui n’attire plus les foules.
Ce serait pas un gros problème pour NBC si le pilot donnait vraiment envie de
voir la suite, ce n’est cependant pas vraiment le cas.
Cette
série, vendue par NBC comme leur réponse à Modern
Family, nous propose de partager le quotidien de la famille du président
des Etats-Unis (rien) que ça, interprété par Bill Pullman (Independence Day). Le côté famille on l’a, le côté président,
beaucoup moins. 1600 Penn est une
sitcom familiale de base avec comme cadre la maison blanche, avec un papa, une
maman et 4 enfants très différents. Une recette basique mais qui a fait ses
preuves de nombreuses fois, sauf que, cette fois ci, le fils le plus âgé, Skip,
est lourd, un véritable boulet, et il est totalement impossible d’avoir
quelconque sympathie pour lui. C’est très difficile d’aimer un pilot quand ce
type de personnage occupe une si grande place. On enchaine les gags lourds,
pour accentuer les traits caricaturaux du personnage. Skip est gros, donc il ne
s’assoit pas normalement sur le sofa du bureau ovale, non, il saute par-dessus le
dossier et s’écrase sur les coussins, parce qu’il est lourd. C’est un exemple
du type de gags sur lequel repose la série.
Le
personnage du président est malheureusement très mal exploité. On le voit
jongler entre son rôle de père et de chef de l’Etat, difficilement. Le tout
sonne très faux.
Le
problème c’est qu’il y avait peut-être quelques éléments à sauver dans cet
épisode, la storyline entre la mère de la famille (Jenna Elfman) et Becca (Martha
MacIsaac), tournant autour de la grossesse de cette dernière, est intéressante,
et pourrait, si bien gérée, donner quelque chose de suffisamment bien pour
donner un intérêt à la série, mais la présence Josh Gad en Skip plombe
tellement le tout que ça en devient irregardable.
Je
continuerais à regarder la série, enfin le prochain épisode pour l’instant,
faut pas déconner, mais ça a intérêt à beaucoup s’améliorer pour valoir
vraiment le coup, genre supprimer le personnage de Skip, ce qui ne risque pas d'arriver, car Josh Gad est aussi créateur de la série, dommage.
NOTE : 3,5/10.
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